parité

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En 2012, je suis candidate pour Europe Ecologie Les Verts aux élections législatives dans la 4ème circonscription de l’Eure

Je suis adhérente EELV depuis l’appel au rassemblement de 2009, et je mesure la confiance du mouvement écologiste à l’égard des non-professionnels de la politique lorsqu’en mai 2011, on m’a confié la responsabilité du poste de secrétaire régionale.
J’ai le plaisir de rencontrer les militants normands, le plaisir d’agir pour l’écologie dans ma région, de travailler en synergie avec d’autres régions. Au moment du débat sur la Ligne Nouvelle Paris Normandie, avec l’Ile de France et la Basse-Normandie, nous sommes le seul parti à produire un cahier d’acteur inter-régional. En région, des commissions actives et un travail de communication sur nos actions et nos prises de positions, permettent à l’écologie d’être connue, reconnue, et d’agir sur le terrain.

L’écologie est le fil conducteur de mon engagement

L’écologie, c’est la vigilance et la protection.
L’écologie, c’est le respect de la diversité.
L’écologie, c’est la volonté d’une transition vers un monde où le « mieux » se substitue au « plus », ou au « toujours moins » pour la plupart d’entre nous.

1=1, l’équation de la démocratie

La professionnalisation de la politique nous éloigne de nos représentants.
Je suis une femme de 39 ans, mère de deux jeunes enfants, professeure de collège dans un quartier populaire à Val de Reuil, et conseillère municipale de mon petit village de l’Eure. Je partage mes engagements et mon travail par l’animation d’un blog collectif, saintpierre-express.
Je ne me sens pas représentée par le club très fermé d’hommes blancs d’un certain âge qui cumulent les mandats et les responsabilités.
Avec 18,5% de femmes députées, la France reste loin derrière les pays les plus en pointe, tels que l’Allemagne (32 %) ou la Suède (47 %).
Et avec une moyenne d’âge de 59 ans, l'Assemblée Nationale française affiche l'une des moyennes d'âge politiques les plus élevées d'Europe.
Toutes les générations ont leur place, bien sûr. Si nous avons besoin de l’expérience des plus anciens, nous avons besoin aussi d’élues et d’élus qui représentent et portent la parole de toute la diversité des citoyennes et citoyens.
La démocratie se résume en une équation simple : 1=1
Les lois sur la parité, les lois souhaitées sur le non-cumul des mandats, la loi portée par l’écologiste Esther Benbassa au Sénat sur le vote des étrangers aux élections municipales, vont dans ce sens. Il nous faut réformer nos institutions, et faire évoluer notre bonne vieille Vème République en une République moderne, plus égalitaire, plus transparente, plus juste. Une 6ème République.
Nous le ferons lorsque nous serons présents à l’Assemblée Nationale.
Mais aujourd’hui, c’est à vous de choisir des élu-e-s qui confirment cette diversité. D’ajouter à l’expérience un genre différent et un renouveau de jeunesse.
Il n’est plus question de voter des lois à votre place, mais que vous aussi soyez présent-e sur les bancs de l’assemblée, au travers d’élu-e-s qui vous ressemblent. Nous y défendrons notre bien commun et les intérêts de tous.
Nos député-e-s ont un rôle national, celui de participer au travail législatif et au travail de contrôle. Il est le lien entre la population de la circonscription qu’elle ou il représente et la Nation.
Et dans son rôle national, il représente aussi la disparité des aspirations et des projets de toute la société.
C’est pour cela qu’il est important d’élire des écologistes. Nous n’aurons pas la majorité à nous seuls, mais nous porterons notre parole au sein de la majorité, et nous défendrons nos valeurs et nos projets.
Au niveau local, je saurai vous écouter, travailler dans un sens commun, développer des projets sur notre territoire. Et je vous présenterai les résultats de nos travaux, nos amendements et les lois que nous défendrons.
La démocratie ne doit pas être un lieu où vous prenez la parole une fois tous les cinq ans.
Elle doit devenir un lieu de débat et d’échange permanent entre les citoyens et les élu-e-s. C’est ensemble que nous mènerons une politique proche de vous, qui répond à vos attentes et vos besoins. C’est une écoute et un débat permanent que je vous promets. Ce débat se prolongera au travers d’un site où vous serez informés en permanence de l’avancée de nos travaux, et où nous pourrons échanger.
Comme chacun de nous, je souhaite à tous nos enfants le bonheur auquel nous avons eu le droit. Pas moins. C’est le sens de mon engagement politique.

Les femmes de l’Elysée : le décolleté qui fait oublier les Droits de l’homme !

A l'heure où la France renonce à rappeler à la Chine le respect de la Convention internationale des Droits de l'Homme de 1948 en échange de contrats pour Areva, Airbus et Total, avez-vous vu ce défilé de bimbos à l'Elysée, à l'occasion de la réception donnée le 4 novembre dernier en l'honneur de Hu Jintao ?
Je ne sais pas si vous connaissez les maris de Christine Lagarde ou de Valérie Pécresse ? En tout cas, les femmes politiques ont encore du chemin à faire avant d'égaler leurs collègues masculins (la palme revenant à la jeune Mme Besson, une ravissante étudiante en arts de 24 ans, et à la fabuleuse Valérie Hortefeux : merci Sarko Info !-)

La parité en marche ? Olympe et le classement wikio d’avril 2010

olympe et le plafond de verre
Deux nouvelles : une bonne et une mauvaise !
La bonne : mon blog féministe préféré passe en tête du nouveau classement "Société" des blogs chez Wikio. Celle qui s'est fait une spécialité de dénoncer les discriminations sexistes parviendra-t-elle à faire bouger les choses et à inscrire la parité dans les mentalités ?
La mauvaise : plus que deux femmes dans le top 20 des blogs politique. La politique, une affaire d'hommes encore ?

La parité : un objectif constitutionnel ?

La parité : un objectif constitutionnel ?

"Le Conseil Constitutionnel politisé mais pas féminisé..." twittait Sandrine Bélier d'Europe Ecologie ce matin.

En effet, parmi les trois membres qui quittent le Conseil il y a une femme : Madame Dominique Schnapper qui sera remplacée par… un homme ! Ainsi, sur les 11 membres qui composent le Conseil constitutionnel il n'y aura plus qu'une femme : la magistrate Jacqueline de Guillenchmidt (soit moins de 10%...).

Les candidatures évoquées, des juristes Marie-Laure Denis, Anne Levade, et l'ancienne garde des sceaux socialiste, Elisabeth Guigou, n'ont pas été retenues.

En nommant M. Charasse, M. Sarkozy entendrait compliquer la tâche du président du Conseil constitutionnel, le très chiraquien Jean-Louis Debré. "Charasse était le constitutionnaliste de Mitterrand. Avec lui, Debré va avoir la partie beaucoup moins facile qu'avec une Elisabeth Guigou, qui est une technocrate déguisée en politique", analyse un proche de M. Sarkozy.

Ces logiques internes ont conduit à nommer trois vétérans masculins de la politique. "Il est normal que dans une Assemblée de sages, on nomme des sages", défend un conseiller de M. Sarkozy. Une femme ne serait donc pas digne de figurer parmi les sages de la République ?

La nomination au Conseil Constitutionnel de Michel Charasse, exclu du Parti socialiste en 2008, serait une promesse de Nicolas Sarkozy lors de sa campagne présidentielle, Michel Charasse ayant fait le choix de le soutenir.

Avec cette nomination le Conseil constitutionnel se politise. "Ce sont des politiques qui entrent dans un Conseil qui comptait, au fil des nominations, surtout des juristes", analyse M. Barrot. "Nous sommes trois législateurs qui connaissons la musique du Parlement. Le Conseil doit protéger les droits fondamentaux mais aussi réguler la vie politique."

L'enjeu est de contrôler l'évolution du Conseil, alors que celui-ci pourra être saisi à compter du 1er mars par les citoyens qui considéreront, à l'issue du processus judiciaire, qu'une loi a méconnu leurs droits constitutionnels.

Sur sa page Facebook, Bastien François, enseignant-chercheur à la Sorbonne et candidat sur la liste Europe Ecologie aux élections régionales à Paris s'interroge : "Visiblement ni la question de la compétence intrinsèque (qui peut s'apprécier, il est vrai, de différentes façons) ni celle des compétences particulières nécessaires pour juger de la QPC (procédure de question prioritaire de constitutionnalité), n'étaient à l'ordre du jour des autorités de nomination, et je doute qu'elles seront véritablement évoquées lors des auditions parlementaires. Pour ma part, j'estime que dès lors que la parité est un objectif à valeur constitutionnelle s'agissant de la représentation politique, je pense qu'elle doit être appliquée le plus strictement possible au Conseil constitutionnel, et que cela serait d'autant plus facile à réaliser si la question des compétences attendues des conseillers constitutionnels était enfin posée."

Plus d'informations sur le Conseil constitutionnel (son rôle, ses membres)

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