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Plus de 6 heures pour maîtriser l’incendie de la centrale de Paluel

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L’incendie s’est déclaré à 22h30 dans la nuit du jeudi 2 juillet au vendredi 3 juillet dans la salle des machines. Il aura fallu plus de 6 heures aux 71 pompiers pour en venir à bout.
Paluel
La direction de la centrale s’est voulue rassurante en expliquant qu’«il n’y aucun risque lié à de la radioactivité.»
L’incendie s’est en effet déclaré dans la salle des machines, le circuit secondaire, et non dans le circuit primaire, ce qui aurait été une autre catastrophe.
L’incendie, un feu de métal en fusion, difficile à éteindre, s’est déclaré au cours d’une opération de maintenance. Le réacteur était donc à l’arrêt. Selon le communiqué de l’ASN,

il n’y a pas eu de blessé et la situation ne présente pas d’incidence pour la sûreté nucléaire et la protection de l’environnement.
ASN

centrale_nucleaire

Nous l’avons échappé belle !
La propagation du feu a été maîtrisée, mais nous pouvons être très inquiets : ce réacteur est le premier des réacteurs à effectuer sa troisième visite décennale dans le cadre du “grand carénage”, un projet consistant à investir 55 milliards (selon EDF) ou 110 milliards € (selon la cour des comptes) pour prolonger la durée d’exploitation des centrales françaises vieillissantes.
Et dès la première intervention survient un dangereux incendie.
Le secteur nucléaire connaît déboire sur déboire ;
l’EPR de Flamanville est un fiasco industriel, accumulant les malfaçons et les milliards engloutis ;
tout comme l’est celui d’Olkilutoto en Finlande ;
Areva se retrouve en situation de quasi faillite ;
cet état de quasi faillite conduit Areva à licencier 3 000 à 4 000 employés en France d’ici trois ans (quelle sécurité dans 3 ans ?) ;
des pannes à répétition, comme à Blaye le 24 juin, où le personnel a du être évacué, et où 11 personnes ont été contaminées ;
ceci une semaine seulement après un incident similaire dans la même centrale ;
des menaces de plaintes se multiplient contre l’EPR d’EDF au Royaume-Uni ;
c’est tout ce secteur industriel est en déclin, de plus en plus dangereux et difficile à maîtriser, et révèle un gouffre financier dont la tendance ne fait qu’augmenter.
Qu’attendons-nous pour entrer vraiment dans la transition énergétique, en augmentant l’efficacité énergétique, en développant les ENR sans dangers et de plus en plus compétitifs par rapport au nucléaire ?
Plutôt que constater les incidents et accidents industriels à répétition, en attendant “la grosse”…
nono
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