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Accident dans le bâtiment réacteur de l’unité 2 de la centrale de Paluel

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La chute d’un générateur de vapeur était jugée “irréaliste” par EDF. L’accident impossible s’est pourtant produit. Du premier coup.

L’événement n’a aucun impact, ni sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement. Les expertises sont en cours pour connaître les causes de l’événement.
EDF

paluel
Le générateur de vapeur pesant 465 tonnes et mesurant 22 mètres de haut est tombé de sa hauteur, dans “le bâtiment réacteur de l’unité 2”. C’est le début du grand carénage qui a commencé en mai 2015 qui s’arrête brutalement, pour plusieurs mois.
La facture de ce grand carénage, qui devait coûter 500 millions pour la centrale de Paluel, va augmenter. Il semble inconséquent d’affirmer que cet accident, la chute d’une installation du 400 tonnes, et de 22 mètres de haut n’a aucun impact sur la sûreté des installations avant que le gendarme du nucléaire, l’ASN, n’ait rendu ses conclusions !.

C’est une continuité d’incidents depuis le début du chantier sur le remplacement des générateurs à vapeur.
Bruno le Guillou – CGT Paluel

Le syndicat FNME-CGT dénonce les « conditions de travail déplorables dues à la pression exercée pour respecter les délais et les coûts ». Dans son communiqué de presse, il met en cause la pression temporelle pour respecter les délais et les coûts,dépassements horaires à répétition, ont entraîné des malfaçons et des pratiques à risques.
Pourtant, quelques jours avant l’accident, la sous-préfète dénonçait “une peur irrationnelle du nucléaire”, qu’elle comprenait du fait “des risques sournois et les effets à retardement”, mais estimait qu’“il [fallait] retrouver confiance”.
C’est pourtant une crainte rationnelle, basée sur des faits avérés, et même annoncés à l’avance par des syndicats qui ne peuvent que constater la fuite de l’expérience et des compétences. Pour des raisons financières, parce que cette filière coûte trop cher, parce que les dangers augmentent, et que les investissements nécessaires pour tenter de les réduire reviennent plus chers que les investissements initiaux.
Mais on ne fait pas du neuf avec de vieux réacteurs, on rafistole. Et par manque de moyens, ça casse.
C’est donc soit la fuite en avant, en acceptant les conséquences financières et les risques de disparitions de populations et de territoires, soit la sortie programmée du nucléaire et l’investissement dans les renouvelables.

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