Par nos achats - ou nos non-achats (ce qu'on appelle le
boycott...) - les consommateurs que nous sommes pouvons exercer une influence sur les multinationales. La dernière campagne internet de
Greenpeace en est l'exemple frappant : quelques heures après le lancement d'une
vidéo qui liait la barre chocolatée Kit Kat à la disparition des orangs-outans sur l'île de Bornéo, Neslé a annoncé mercredi dernier sa décision de ne plus s'approvisionner auprès du premier producteur indonésien d'huile de palme.
« En réagissant de la sorte, Nestlé a admis qu'il utilisait, pour Kit Kat notamment, de l'huile de palme produite par des plantations ayant détruit des forêts », a déclaré Bustar Maitar, de Greenpeace.
Résistant aux tentations d'achats compulsifs dictées par la publicité, le consomm'acteur se pose trois questions avant d'acheter :
- Quel besoin réel ai-je de ce produit ?
- D'où vient-il et comment a-t-il été produit ?
- Que va-t-il devenir après sa consommation ?
Ces questions sont des réponses à trois grands maux actuels : la surconsommation, la délocalisation, le problème des déchets.
En adhérant à une
AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne), par exemple, je fais vivre des producteurs locaux, qui entretiennent les paysages ruraux, et je consomme des produits de saison, qui utilisent peu de transports, plus frais et moins chers.
Pour les produits exotiques (café, thé, chocolat, riz, coton...), en achetant des produits issus du
commerce équitable, je contribue au respect des conditions de travail de ceux qui les ont produits.
En évitant d'utiliser des produits jetables (lingettes, papier ménager...) et en étant vigilant au conditionnement des produits (verre ou carton, recyclables, plutôt que plastique, dérivé du pétrole et souvent non-recyclable), je contribue à la réduction des déchets.
C'est bon pour pour moi, c'est bon pour ma planète, c'est bon pour ses habitants !