glyphosate

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Agglomération Seine-Eure (CASE) : fin du traitement thermique des trottoirs et retour au glyphosate

Après avoir abandonné les traitements des trottoirs aux herbicides au profit de désherbage thermique moins dangereux dans cinq communes, puis deux, la CASE revient au traitement chimique, au glyphosate, un produit reconnu "cancérigène probable" (2A) par l'OMS.
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La ministre de l'écologie veut donner un message pour protéger la santé des habitants :
La France doit être à l’offensive sur l’arrêt des pesticides, a déclaré la ministre. Elle doit être aussi à l’offensive sur l’arrêt des pesticides dans les jardins.
Ségolène Royal communique sur le glyphosate, reconnu « cancérigène probable » par l'OMS
Mais nous sommes en France, au pays du « faites ce que je dis, faites pas ce que je fais ! » Ce qui vaut pour les jardins des particuliers ne vaut pas pour les trottoirs qui donnent sur ces jardins.
Ne dit-on pas que la santé n'a pas de prix ? Elle en a un : le glyphosate est moins cher que le traitement alternatif.
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Le désherbage chimique reprend à Saint Pierre

environet PJT, le désherbage chimique reprend à Saint Pierre

Nous vous en avons parlé : Le désherbage à la vapeur est testé dans 5 communes de l’Eure, dont Saint-Pierre du Vauvray.

Ce matin pourtant, l'entreprise PHYTO ENVIRONNEMENT, qui oeuvre pour la CASE en assurant le désherbage des voiries, a abandonné l'usage de la vaporisation d’eau chaude pour un équivalent du roundup: l'environet© PJT, un désherbant total non rémanent (destruction totale par action systémique des annuelles, bisannuelles et vivaces).

Vous avez sûrement lu sur le site de la Mairie de Saint-Pierre un billet qui évoque les dangers du Roundup et du glyphosate, notamment lorsqu'il est associé à des adjuvants qui lui permettent de renforcer son action: saintpierreduvauvray.com/jardins-verts-durables/.

Nous avions nous-même consacré un billet à ce sujet : le désherbant est de retour.

Le vaporisateur est en panne pour 15 jours. Le maire d'Andé a donc demandé que, dans l'urgence, le désherbage de sa commune soit fait à la main, en attendant la réparation.

Le maire de Saint-Pierre du Vauvray, lui, a demandé ce matin à la CASE de procéder au désherbage chimique. Lors de l'entretien qu'il a eu avec M. Beauville, celui-ci lui a donné son accord pour les pourtours du stade et de la départementale menant au pont de Saint-Pierre.

Mais nous avons rencontré l'employé de PHYTO ENVIRONNEMENT qui désherbait autour de l'Eglise de Saint-Pierre et rue de l'Eglise, après avoir désherbé chimiquement la gare, à la demande du maire !

Bon, la machine était en panne...

Mais y avait-il urgence à désherber d'une telle façon ? Pas d'urgence à la gare, ni à l'église, ni à la mairie...

On peut être pénibles, je comprends, on voudrait croire aux initiatives modernes, aux méthodes alternatives.
L'environnement est un débat majeur, qui commence dans les toutes petites choses, jusqu'aux plus importantes.

Le désherbage à pulvérisation d'eau chaude, c'était du flan ? Ou bien une vraie opportunité de faire les choses en respectant l'environnement ?

A-t-on la volonté d'agir autrement, en tenant compte de l'environnement et de l'avis de la population ? Ou bien n'est-ce qu'une bonne opération marketing, bien dans l'air du temps ? Je choisis de croire dans la 1ère option. Et heureusement, certaines communes ont le vrai courage de modifier leurs comportements : Le maire de Vernon lance l’opération « zéro pesticide» sur les espaces verts de la ville.

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