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L’alphabétisation des filles dans le Zanzan (Côte d’Ivoire) : l’action de l’ONG “filles d’Afrique”

Au cours d'un voyage en Côte d'Ivoire avec son beau-fils originaire du pays, Henri Sobowiec a découvert la vie quotidienne d'une région, le Zanzan, et plus particulièrement de la ville de Tabagne, dans le département de Bondoukou.
La région du Zanzan a un taux d'analphabétisation important, qui touche plus particulièrement les filles. En effet, malgré les efforts consentis par les autorités depuis l'accession du pays à l'indépendance, le taux de scolarisation de la fille a toujours été faible et très inférieur à celui des garçons. Il est passé de 36% en 1970 à à peine 43% en 2001.
Avec la crise militaro-politique que vit la Côte d'ivoire depuis 2002, ce taux a connu une baisse. Singulièrement dans la région du Zanzan où la situation est dramatique. "Selon les derniers chiffres publiés par le ministère de l'Education nationale pour tous, la région du Zanzan est parmi celles qui ont le taux d'analphabétisation assez inquiétant surtout la scolarisation des filles" a révélé le Docteur Kamara Laurence, présidente de l'Ong “filles d'Afrique”, qui reste persuadée que "les filles du Zanzan, ne sont pas faites uniquement pour faire le métier de bonne - servante, le mariage forcé encore moins pour des corvées incompatibles à leur âge".
“Notre conviction vient du fait qu'une fille instruite, c'est une nation construite. La preuve est faite aujourd'hui, qu'une fille bien instruite peut être également un agent de développement de son pays dans le futur". L'Ong “filles d'Afrique” est venue dans cette région pour emboîter le pas à tous les partenaires et Ong dans le domaine de l'éducation et l'instruction, en vue d'apporter à sa manière sa pierre à la lutte contre l'analphabétisation.
Kouassi Kouakou Christophe, secrétaire général de la préfecture de Bondoukou, au nom du préfet de région, a salué l'initiative de l'Ong " filles d'Afrique " et déploré la sous-scolarisation de la jeune fille dans le Zanzan : "nous avons une approche dépassée de la scolarisation de la jeune fille. On dit souvent qu'une fille mise à l'école va aller où ? Demain, c'est pour être enceintée. Mais qui l'enceinte ? Faites en sorte que vos filles aillent à l'école. Car c'est vous, c'est nous qui les enceintons". Kouakou Dapa, maire de la commune de Bondoukou et parrain a pour sa part qualifié l'acte de l'Ong "filles d'Afrique" de "noble".

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