“La Terre doit s’apprêter à accueillir, et nourrir, 9 milliards d’humains, et la raréfaction des ressources naturelles, l’état de la planète se dégrade à grande vitesse.”
Le sommet de la Terre de 1972 à Stockholm a donné naissance au Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).
En 1992, le sommet de Rio a permis de lancer la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
En 1997, le sommet de Kyoto a abouti sur un
protocole, traité international visant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, dans le cadre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
En 2009, le fiasco de Copenhague n’a pas permis de mettre en place des politiques pour lutter contre le réchauffement climatique. Ce sommet est une régression par rapport au protocole de Kyoto.
En 2012, c’est l’occasion de rattraper le retard accumulé lors de ce
sommet RIO+20.
Les objectifs de ce sommet sont :
- renouveler l’engagement politique international en faveur du développement durable,
- valuer les progrès réalisés et les lacunes qui persistent dans la mise en œuvre des engagements préalablement convenus,
- relever les nouveaux défis qui ont émergé.
90 objectifs avaient été définis comme prioritaires : changement climatique, protection de la biodiversité, protection des réserves halieutiques, lutte contre la désertification, contrôle et la réduction de la pollution de l’eau douce, la réduction de la production et de l’usage des métaux lourds,…
La plupart de ces objectifs n’a abouti à aucune amélioration, et pire, la situation s’est aggravée dans de nombreux cas.
C’est le constat et la base de travail auxquels doivent s’atteler les chefs d’Etat qui doivent aujourd’hui s’entendre.
Lisez la
synthèse du rapport à l’attention des décideurs sur “l’avenir de l’environnement durable”, Geo-5
les grands thèmes de ce sommet sont :
- Economie verte et inclusive
- Gouvernance
- Biodiversité
- Développement humain
- Eau et assainissement
- Energie
- Financements innovants pour le développement
- Villes et territoires durables
- Résilience aux catastrophes naturelles
- Sécurité alimentaire
Pour Steven Stone, responsable de la branche économie et commerce du PNUE, en charge de l’économie verte, “certains gouvernements ont des programmes remarquables pour développer les emplois verts mais cela ne débouche pas au niveau mondial, parce que dans le cadre de la concurrence exacerbée par la mondialisation, les problèmes de leadership se posent.”
Autrement dit : les constats sont sans appel, les solutions sont possibles, mais les égoïsmes nationaux risquent fort de faire capoter ce nouveau sommet.
En 2009, à Copenhague, l’Europe et la France ont été parmi les principaux moteurs de ce sommet, aux côtés des ONG et des écologistes.
Nous devons continuer de promouvoir un développement durable pour la planète, et l’Europe et la France doivent continuer à prendre toute leur place dans les accords internationaux, doivent convaincre les États qui avaient été les principaux adversaires des accords. Il faut rendre possible un avenir pour une planète respectueuse de ses habitants et de son environnement, pour les générations futures.
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