Depuis 15 jours, l'eau potable coule à flot dans les caniveaux.
C'est la rupture d'une canalisation ou d'un robinet dans un bâtiment de la SNCF qui en est la cause. La mairie en a été prévenue.
Constatant au bout de 15 jours que la fuite n'est toujours pas stoppée, Laetitia, conseillère municipale, envoie un courriel au maire le dimanche 12 mai. Courriel avec formule de politesse et tout ça.
La réponse arrive le lendemain, 13 mai, à 12h00. Lapidaire.
"Madame
On ne vous a pas attendu, nous avions fait le nécessaire."
Le mardi 14 mai, à 8h20, Laetitia croise une agent(e) de la SNCF qui prend des photos de la fuite. Laetitia lui pose donc la question.
Cette dame avait reçu un mail la veille, le 13 mai.
Espérons que la réparation sera faite dans la journée. Il suffit de regarder la vidéo.
Et si c'était utile de rappeler au maire ses responsabilités tous comptes faits ?
L'eau potable de la SNCF, comme le traitement des eaux pluviales, ce sont les citoyens qui la payent, hein ? Qu'on ne fasse pas un traitement social de l'eau, c'est une chose. Qu'on laisse les habitants payer cette irresponsabilité, c'en est une autre.
Cultive-t-on les chardons en plein centre-bourg ?
En plein centre bourg, au milieu de la zone commerciale - celle que l'on devait, promesses à l'appui, mettre en valeur - on cultive les chardons.
Bravo pour l'intérêt porté à la biodiversité ! Mais est-ce bien l'endroit ?
Les chardons n'ont pas poussé en deux jours pour atteindre cette hauteur. La responsabilité de qui cette fois ? La faute du propriétaire du magasin, ou la faute du propriétaire des trottoirs ?
Non, mais sans blague.
La zone commerciale, c'est une rue. Une.
Les trottoirs sont déjà de la pitié à emprunter. Des trous, des bosses, des revêtements divers et variés, un revêtement refait à vieux en même temps que l'éclairage. "il nous a fallu du courage et bla-bla-bla..." Faudrait peut-être avoir le courage de retrousser 2 ou 3 manches ?
Peut-être peut-on continuer de discourir sur l'irresponsabilité d'untel ou untel. Peut-être peut-on faire rêver les gens avec
des projets à deux francs.
Peut-être est-il temps d'engager un débat sur le plan de déplacement dans la commune, dans l'intérêt des habitants en premier, et des commerçants ensuite. Dans un intérêt commun bien partagé. Un débat public.
Enfin, une bonne nouvelle : je suis sûr que ce petit billet sonne le glas de la culture de chardons sur un trottoir si riquiqui. On parie ?
La municipalité partage avec Churchill le secret de sa longévité : "no sport !"
Une promesse municipale, mais une promesse engagée en 2008 n'engage pas grand chose : refaire le terrain de sport. Un dossier réalisé par Jérôme - avec la réfection des berges -, mais que le maire n'a pas voulu déposer. Juste déposer.
"Irréaliste", avait-il dit. Et bien, constatons donc la triste réalité d'aujourd'hui.
Le terrain de sport est une misère. Le sport à Saint-Pierre, c'est le foot - ok, pas de problème, et encore !.. C'est Bruce, Jean-Luc et moi qui avions repeint les vestiaires avec l'entraîneur.
Le judo, on a vu, le tennis, le basket, c'est ça. Photos à l'appui.
On n'est pas menacé par le sable pour la désertification, mais par l'herbe qui envahit jusqu'au panneau de basket.
Cinq and de longue dégradation... A ne rien voir, ne rien faire...