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Panique sur les derricks, gare à la bulle de gaz de schiste

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En 2007, Nicolas Sarkozy voulait créer des subprimes à la française : «Les ménages français sont aujourd’hui les moins endettés d’Europe [...] Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement. Il faut réformer le crédit hypothécaire. Si le recours à l’hypothèque était plus facile, les banques se focaliseraient moins sur la capacité personnelle de remboursement de l’emprunteur et plus sur la valeur du bien hypothéqué.»
En 2007, la bulle immobilière a explosé, et plongé les banques et les États dans la crise et la dette. Fin du crédit hypothécaire.
En 2016, Luc Chatel, approuvé par Sarkozy, annonce que le parti « les républicains » doit « être le parti du principe d’innovation plus que du principe de précaution, le parti du gaz de schiste, le parti des OGM, le parti des biotechs, j’ai cette intime conviction. »
En 2016, la bulle du gaz de schiste est en train d’exploser : cette industrie à très forte intensité capitalistique, et excessivement polluante , connaît une vague de faillites. Chesapeake, pionnier du secteur aux Etats-Unis, est tombée., plombée par une dette de près de 10 Mds$.
Les faillites se succèdent parmi les entreprises du secteur qui croulent sous une dette qui explose, et dont les revenus s’effondrent. Leur valorisation boursière avec.
Chesapeake Energy, deuxième producteur de gaz aux États-Unis derrière ExxonMobil, Quicksilver Source, Sabine Oil & Gas, Milagro Oil & Gas, Samson Ressources et Swift Energy, des compagnies qui chacune dépasse le milliard € de dette font ou ont fait faillite.
Il y a deux jours, c'est Devon Energy, le plus gros indépendant du pétrole et du gaz US qui s'est écroulé à son tour : une perte nette de 4,53 Mds$ pour des revenus de 2,89 Mds$.
Les 60 plus grandes entreprises américaines du secteur ont vu leur dette cumulée augmenter de 100 milliards à 206 milliards $ en 6 ans.
Le monde de la finance s’inquiète du risque de titrisation aux Etats-Unis. Qu’en est-il de la finance globalisée, et des risques sur les bourses et les banques européennes ?
Apparemment, le risque d’exposition pour le secteur bancaire est moindre qu’en 2007. On se rappelle néanmoins qu’en 2007, il n’y avait pas de risque, mais des opportunités, pour le bien des petites gens !
Les entreprises françaises sont très impliquées dans cette industrie. On comprend le risque et les intérêts défendus par nos sympathiques et désintéressés politiques, droite et PS confondus (merci reporterre) :
Aujourd’hui, LR est le parti des gaz de schiste. Comme en 2007, il était celui du crédit hypothécaire. Au moment où le marché s’effondre, il l’investit.
LR aime tant les bulles, qu’il nous les revendent dès qu’elles commencent à éclater. Pschiiiitt…. BOUM ! BOUM ! Pschiiiitt… Tic-tac tactique.

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