Commentaires sur : La crise laitière, une vision économique dépassée http://www.saintpierre-express.fr/la-crise-laitiere-une-vision-economique-depassee/ saintpierre-express - actualité et informations de Saint-Pierre du Vauvray (Eure) Sat, 17 Oct 2009 02:38:05 +0000 hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.8.12 Par : Christopher Mc Andrew http://www.saintpierre-express.fr/la-crise-laitiere-une-vision-economique-depassee/#comment-579 Sat, 17 Oct 2009 02:38:05 +0000 http://www.saintpierre-express.fr/?p=3744#comment-579 Ce dossier est sur la table de chaque gouvernement depuis maintenant près de 30 ans. Pourquoi le souligner ? Parce que pour mettre en place la contractualisation entre les acteurs de la filière afin de tenter d’empêcher la continuité d’un appauvrissement économique et sociétal de celle-ci, entre deux l’Europe aura connu bien des heures difficiles… Dans le marché commun, il n’est pas concevable que des spéculateurs fixent les prix; ce sont les acteurs même de la filière qui doivent s’activer pour stabiliser les prix et le volume. Et c’est justement l’Union qui doit fournir le cadre et les moyens adéquats pour rendre cette contractualisation possible et équilibrée entre tous les acteurs. Le dossier n’est absolument pas “franco-français”. Aujourd’hui l’on constate que les vingt font des mesures concrètes à la Commission pour avancer sur la voie de la régulation. Parmi celles-ci on peut en retenir trois. La première est budgétaire: les vingt demandent que soit débloquée une enveloppe supplémentaire de 300 millions d’euros en soutien des éleveurs laitiers dans le cadre du budget 2010. Ce sont quelque 60 millions d’euros supplémentaires que la France va ainsi apporter à ses éleveurs après un effort de 98 millions d’euros décidé la semaine dernière sur la gratuité de la fièvre catarrhale ovine. Autre proposition: l’augmentation des aides européennes pour la distribution de produits laitiers non seulement dans les écoles mais désormais aussi dans les universités; enfin l’incorporation du lait écrémé et de poudre de lait dans l’alimentation animale qui avait été temporairement suspendue. Sur les 87000 exploitations laitières françaises il faut aussi distinguer celles qui sont petites et réalisent 50.000 €/an de CA, les exploitations spécialisées avec une MBS supérieure à 20 UDE et qui se retrouvent dans les OTEX avec plusieurs sytèmes de production (bovin, lait, élevage viande), et enfin celles qui avec une MBS > à 20 UDE n’appartiennent pas aux OTEX 41 & 42 comme les exploitations avec élevage et cultures, celles relevant des OTEX n°60(polyculture), les n°71 (polyélevage à orientation herbivore)et n°81 (grandes cultures et herbivores); les exploitations avec hors sol aussi:celles relevant des OTEX n°50 (granivores)et n°72 (polyélevage à orientation granivore);les exploitations avec grandes cultures: celles relevant
des OTEX n°13 et 14 (céréales et grandes cultures).
De là on a vite fait de comprendre que nous n’avons pas 87000 exploitations aux voix similaires qui entretiennent le même discours et les mêmes attentes contrairement à ce que nos médias populistes cherchent à faire entendre aux français qui les répercutent peut-être un peu vite ailleurs.

Depuis 1984 l’on savait déjà très bien que du fait de la forte hétérogénéité des structures et des écarts de performances économiques, les exploitations laitières françaises n’étaient pas toutes capables d’affronter,avec la même force, les différentes réformes (comme celles du cadre en 2000) en vue d’une libéralisation accrue du marché des produits laitiers pourtant de mise avec cette farouche envie de dessiner une grande europe..vous l’avez voulue cette europe et bien la voilà (ou presque M.Vaclav Klaus faisant provisoirement un peu de résistance pour des histoires pécuniaires bien sombres)et cela ne fait que commencer.
D’autres pistes dont on ne parle pas beaucoup ces derniers temps seraient comme pour les bonus des traders de limiter par directive européenne toutes les marges arrières des traders de la grande distribution en Europe.Mais là tout le monde est absent, mêmes les rédactions, les politiques et vous malgré votre élan au demeurant sypathique, vous venez prôner ni plus ni moins de piocher un peu plus d’argent dans des caisses publiques vidés à un moment exceptionnel où la nation française enregistre son plus haut niveau historique de déficits publics…
Personnellement en tant que contribuable j’en ai marre d’être une vache à lait ! Un enfant qui naît en octobre 2009 connaît dès son 1er souffle un endettement de plus 29.000 €. Qu’en pensez-vous ?

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Par : jérôme http://www.saintpierre-express.fr/la-crise-laitiere-une-vision-economique-depassee/#comment-563 Wed, 07 Oct 2009 19:38:12 +0000 http://www.saintpierre-express.fr/?p=3744#comment-563 Devant le refus de la commission européenne de négocier nous ne pouvons que soutenir les demandes de l’association indépendante de producteurs de lait car la crise laitière revêt des aspects sociaux, économiques et environnementaux très préoccupants. Alors que le prix d’achat aux agriculteurs arrêté au Journal officiel est de 240 euros par tonne de lait, il faudrait aujourd’hui un prix de 400 euros/ la tonne pour rémunérer les producteurs au SMIC horaire. Ce niveau de prix permettrait
tout juste de rémunérer les producteurs sans leur donner la possibilité de s’adapter aux défis environnementaux,favorisant une agriculture de proximité et de qualité.

A titre de réponse à court terme, la demande de l’Apli d’un prêt accordé aux agriculteurs afin qu’ils puissent passer le cap de la fin de l’année est la meilleur. Cette crise de la production laitière affecte les 87 000 exploitations laitières françaises, et 60% d’entre elles sont actuellement en grande difficulté. En attendant une modification du système de subventions et le relèvement du prix de la tonne de lait, un prêt conditionné de 15 000 euros versé directement aux producteurs est la meilleure solution pour faire face à leurs coûts fixes dans les semaines qui viennent.

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